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#echangesazimut | Le blogue

# Allemagne # Assistant de langue

Viel Glück!

Rébecca Mathieu

Assistants de langue

J’ai commencé à apprendre l’allemand en avril 2012, par moi-même. Après avoir entendu Reich mir die Hand de Blutengel, j’ai voulu comprendre les paroles, et c’est à partir de ce moment-là que j’ai plongé le nez dans la grammaire et le vocabulaire allemands. Les déclinaisons ont du mordant, mais il ne faut surtout pas se décourager, car « plus on pratique, plus ça rentre ».

N’empruntez pas le chemin le plus fréquenté, ne parlez pas français avec vos collègues assistants : à proscrire absolument. À proscrire aussi les conversations en anglais avec les Allemands, qui se débrouillent bien dans cette langue. Demandez-leur de parler allemand. En règle générale, ils seront flattés et se feront un plaisir de vous aider.

Comme toute personne un peu rêveuse, j’idéalisais beaucoup l’Allemagne : le transport en commun efficace à 1 000 %, l’efficacité bureaucratique, etc. Bon, je le concède : le métro n’est pas sans cesse en panne comme à Montréal, mais pour l’efficacité bureaucratique, on repasse. Attachez vos tuques et serrez les dents, parce que ça prend du temps et de la patience. Beaucoup. Mais il ne faut pas se décourager non plus, parce qu’une telle expérience à l’étranger n’a pas de prix.

« C’est renversant. Enrichissant. Bouleversant. Déstabilisant.  »

Si l’expérience se déroule comme elle se doit, vous allez tout remettre en question, trop manger et dormir à doses homéopathiques. Mais c’est normal. C’est l’adaptation.

Ah, l’adaptation… Pour quelqu’un aussi handicapé géographiquement que moi, m’y retrouver dans le métro de Berlin a constitué LE défi. Les trois premières fois que j’y suis allée au moins. Entre le U-Bahn, le Straße-Bahn, les trams, les bus et le fameux « Ring » qui ressemble davantage à un trou dans l’hyperespace qu’à un circuit de métro, je ressemblais à une poule sans tête – la tête en moins, c’est vous dire.

Si vous décidez de participer au programme, faites-moi le plaisir de lire ces quelques conseils : soumettez votre candidature en avance et ne commencez pas à apprendre l’allemand la veille. Et si vous êtes accepté… Commencez à chercher votre logement plusieurs mois avant le départ (et surtout, méfiez-vous des logements étudiants qui vous demanderont, peut-être, un « B-Schein », que vous ne pourrez pas obtenir à moins d’étudier dans la ville où vous vivez, c’est d’un chaos labyrinthique). Entretenez une bonne relation avec votre professeur référent, la direction et le corps enseignant. Ils pourraient vous sauver la mise, et votre séjour à l’école en sera d’autant plus agréable. Sortez avec eux. Intéressez-vous à leur vie. Le même principe s’applique aux élèves. Certains vous donneront mal à la tête, mais avec une juste dose de patience, d’autorité et d’humour, même les plus récalcitrants se prêtent au jeu.

Trouvez-vous un sport et des loisirs qui vous intéressent. C’est le prétexte idéal pour agrandir un cercle social qui sera d’abord presque nul, et aussi pour lâcher votre fou quand la pression menacera de vous faire « péter un câble ». Je me suis inscrite à un cours de judo et je fais de l’escalade. J’ai passé un certain nombre de fins de semaine à Berlin et je visite Leipzig, Prague, Vienne et Hambourg pendant le temps des fêtes.

« Soyez curieux. Posez des questions. Soyez prudents, mais profitez de l’occasion qui vous est donnée pour vous laisser dépayser.  »

Viel Glück!

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